Alors que l’investissement immobilier a le vent en poupes, les particuliers ont la possibilité pour toute demande de crédit immobilier ou à la consommation, de choisir entre un taux fixe ou un taux variable/révisable.
Dans le cadre d’un crédit à taux variable, le taux d'intérêt peut évoluer pendant toute la durée du crédit. Il tient compte de l’évolution des taux à court terme (Euribor 1 mois, Euribor 3 mois) et peut fluctuer à la hausse comme à la baisse. Le coût du crédit est donc amené à varier également pendant la durée du contrat. Sa révision est en principe effectuée chaque année, à la date anniversaire du début du prêt.
Introduit sur le marché à la fin des années 80, le
taux variable représentait en mars 2016 seulement 0,4 % du total des crédits en France. Les taux fixes étant extrêmement bas ces derniers mois, les taux variables ou révisables n’ont pas particulièrement attirés les emprunteurs.
De plus, afin d’éviter tout risque d’emprunt à des taux négatifs en cas de fluctuation des marchés, les banques sont beaucoup moins enclines à les proposer à leurs clients. Ainsi, pour en minimiser la distribution elles n’hésitent pas à relever leurs barèmes tarifaires, voire à suspendre leurs offres auprès de leurs partenaires (courtiers).
Pour tout emprunt à taux variable ou révisable en cours, les banques, extrêmement prudentes, ont sécurisé leurs offres notamment grâce à des taux « capés ». Les fluctuations ne peuvent donc excéder des limites définies à l’avance. La variation négative maximale, fixée à 3 % au début du millénaire, est aujourd’hui de 1 %.
